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UN JOUR, UN POEME...

15 janvier 2009

Ivresse

chaque fois que je te regarde je sens en moi

un million de petites bulles s'entrechoquer

c'est comme le bon vieux vin d'autrefois
qui se boit lentement et se laisse apprécier


et l'ivresse immédiatement se répand
envahissant chaque membre jusqu'à mon cerveau
des risques pour toi je veux bien tous les prendre
Mourir et souffrir d'amour pour toi s'il le faut


c'est comme si j'allais beaucoup trop vite
et voyais alentour le paysage défiler
j'accélère sans fin car j'ai perdu les limites
de ce triste monde dont je suis la reine isolée


Toujours tu seras ma dose, mon poison
celui qui me rend réellement moi
celui qui se donne dans mes bras
mon ivresse et mon abandon

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15 janvier 2009

Grand froid

C’est comme un claquement de dent

Quand il fait vraiment très froid

Et que l’on se sent très seul

C’est comme une lame de couteau

Qui s’enfonce lentement dans la chair

Avec le sang qui perle peu à peu

C’est comme un malaise

Qui rend les mains moites

Et les jambes flageolantes

Mais il faut continuer à sourire

Parce que ce fameux sourire

Est la seule arme qui me reste

Pour cacher aux autres alentours

Combien ma douleur est profonde

Et combien je me déteste

15 janvier 2009

Je suis tombée

Un missile à bout portant

M’a percutée en plein fouet

Je me croyais sur un nuage

Et je suis tombée…

Personne ne m’a ramassée

Je me suis hissée sur les coudes

Puis à la force du poignet

Je me suis relevée…

J’ai essayé de marcher

Mes jambes refusaient d’obéir

Puis elles ont cédé, ont commencé

Lentement je me suis traînée…

Demain j’en suis sûre, je courrai !

15 janvier 2009

J'ai rêvé

C’est terrible ce qu’il m’arrive

J’avais rêvé que tu me quittais

Dans mon sommeil je pleurais

Et seulement maintenant je réalise

La terre subitement ne tourne plus

Je ne sais plus du tout quoi faire

Je ne sais même plus à quoi je sers

Je sais juste que tu ne veux plus

C’est comme si j’avais imaginé

Tout ce bonheur à portée de main

Alors qu’en fait, il n’y avait rien

Rien de plus à vainement espérer

Alors je pleure doucement à l’intérieur

Et comme je n’ai jamais su pleurer

On pensera que je l’ai bien mérité

Comme tous ceux qui croient au Bonheur

15 janvier 2009

Un courrier...

Par ce courrier que tu m’as lâchement adressé

Tu me forces à tourner la page et à contempler la réalité

Par ce courrier que tu n’as pas signé

Tu m’obliges à renoncer à mes rêves de jeunesse

Avec ces propos calomnieux tu as su toucher mon talon d’Achille

Qui d’autre que toi aurait pu connaître cela ?

Mais cette hypocrisie légendaire portée à son paroxysme

T’a vite démasqué, je sais qui tu es

Avec ce courrier, tu as cherché à me rapprocher de toi

À me détourner des autres et me faire oublier

Qu’un jour, pour quelqu’un  j’ai réellement compté

Mais même si je me range et que je montre un front lisse au monde

Sache qu’à l’intérieur il reste une petite fille qui continue de pleurer

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22 décembre 2006

Donnez-moi

Donnez-moi du Bonheur

Il est vrai que j’en meurs

De cette putain de douleur

Qui martyrise mon pauvre cœur

Donnez-moi de l’Amour

Qui rend beau chaque jour

Et abrite des vilains tours

Quand il dure pour toujours

Donnez-moi de votre temps

Comme on donne à l’enfant

Printemps après printemps

Jusqu’à ce qu’il soit grand

Ô s’il vous plaît donnez-moi

Un petit bout de tout cela

Peu et beaucoup à la fois

Mais faites-le pour moi !

22 décembre 2006

C'est évident

Un enfant, un homme, une femme

Voilà notre famille.

On ajoute beaucoup d’amour et de confiance

Et c’est nous,

Toi, petit homme et moi

Unis pour toujours.

On dessine une maison

Avec des fleurs, du soleil et des arbres

Voilà notre chez-nous.

Un sourire sur le visage

Nous sommes heureux

C’est évident.

On se donne la main

Nos yeux sont brillants

Nous ne manquons de rien.

Voilà notre vie

Parsemée de soleil.

Les orages sont loin

On n’y pense même plus.

Et pourtant il y en a eu,

Il a fallu s’accrocher,

Avoir la rage pour réussir.

Nous y sommes arrivés

C’est parfait.

Toi, petit homme et moi

On regarde au loin

Unis pour la vie

Nous sommes heureux

C’est évident.

22 décembre 2006

à fleur de peau

Des frôlements de bouches

Des mains qui se tendent

Des sexes qui se touchent

Cherchent et se transcendent

L’obscurité du nid

Des draps blancs froissés

N’auront duré qu’une nuit

Le temps juste de s’aimer

Mes nerfs à fleur de peau

Tes mains posées sur moi

- frissons le long du dos -

Me montrent ton émoi

22 décembre 2006

Plus jamais

Un jour tu m’as dit

C’est fini, plus jamais

Cette saloperie

Et tu l’as jetée

Pourtant tu as replongé

Avide de sensations

Et tu as pleuré

A cause de l’émotion

Un jour tu arrêtes

Tu craques le lendemain

Tu dis que c’est bête

Que tu en as besoin

Tu ne sais plus parler

Tes rires sonnent faux

Comme déconnecté

Tu cherches tes mots

Tu oublies, tu en ris

Mais au fond de toi

Tu vois se perdre la vie

Où tu te croyais roi

Pourquoi t’arrêtes pas

Si cela te fait si peur ?

Pourquoi tu dis que toi

T'es pas fait pour l'Bonheur ?

22 décembre 2006

Putain de guerre

Sous le soleil

Aux mille merveilles

Des millions d’hommes

Ont rendu l’âme

Sous ces obus

Qui sont abus

Milliers d’enfants

Pleurent leurs pères

Sous les nuages

De ces images

Il y a la guerre

Que tous partagent

Sur ces visages

Mille ravages

Ne doivent au temps

Que peu de choses

Pourquoi la Guerre

Vile galère

Que tous connaissent

Mais qui ne cesse

Sur cette page

On lit la rage

De voir des vies

Que l’on détruit

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